Les premières expulsions auront lieu début juillet, a déclaré le Premier ministre britannique Rishi Sunak après le vote du Parlement britannique sur un projet de loi controversé lundi 22 avril.
La loi permettra l’expulsion vers le Rwanda des demandeurs d’asile entrés illégalement au Royaume-Uni, indépendamment de leur nationalité ou de leur situation dans leur pays d’origine. Tout au long du processus de discussion parlementaire, le projet a suscité l’indignation des défenseurs des droits humains. En 2023, environ 30 000 personnes supplémentaires sont arrivées au Royaume-Uni.
Au Rwanda, des mesures d’accueil sont déjà prises dans cette optique, comme l’atteste la presse étrangère, comme le Financial Times.
Mais si le Rwanda doit prouver qu’il est en mesure d’accueillir des demandeurs d’asile, la peur augmente également. C’est du moins ce qu’affirme un reportage d’Al-Jazeera, qui s’est rendu à Kigali. Au milieu des collines luxuriantes de la ville, deux sites sont en cours de construction, le Hope Hostel et le Bwiza Riverside Estate. D’une capacité totale d’environ 500 places, ils peuvent accueillir d’autres personnes « qui n’avaient pas l’intention de vivre un jour au Rwanda », note le site panarabe.
Le domaine de Bwiza Riverside, dans le sud-ouest de la ville, devrait accueillir des demandeurs d’asile envoyés depuis le Royaume-Uni dans le cadre de l’accord entre les deux pays. L’accord prévoit également le versement de plus de 250 millions d’euros. Avec des espaces verts bien entretenus, des clôtures et de petites parcelles de terrain, Al-Jazeera décrit une communauté qui, à première vue, est pittoresque, mais « aussi aride et artificielle ». Ce domaine dispose de cinquante chambres doubles d’une capacité d’une centaine de personnes.
Les chambres sont maintenant vides, en attendant le mois de juillet. Jusque-là, c’était la maison des survivants de la
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