Depuis plusieurs semaines, le président de la République et ses ministres reçoivent son voyage avec des concerts de pot. Face à ce phénomène, deux conseillers gouvernementaux ont donné leur avis dans les colonnes de L’Opinion.
C’est un phénomène qui s’intensifie au fil des semaines et qui suscite une grande crainte pour le Gouvernement. Les bannières sont nées avec l’approbation de la réforme des retraites. Pour montrer leur mécontentement, les manifestants reçoivent désormais Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et quelques ministres. avec beaucoup de bruit, Pap Ndiaye a également été coincé dans un exercice à cause des manifestants. Face à la situation, qui tracasse merveilleusement Olivier Véran, les conseillers du gouvernement donnent leur avis.
« Prenez un front plus discret pour entrer dans une construction ou préférez la voiture au train », explique un conseiller dans les colonnes de L’Opinion. C’est un nouveau régime lancé il y a quelques semaines pour tenter d’éviter les concerts de casseroles. Pour aller plus loin, un conseiller passager affirme qu’ils sont rarement contraints de mentir dans leur agenda : « Annoncez une heure d’escale dans la presse et venez deux heures avant ou des séquences contraires au dernier moment. »Si ces premières astuces permettent d’éviter les manifestants, la presse locale n’a pas aimé l’apprendre après les vacances de Gabriel Attal dans les Pyrénées-Atlantiques. L’autre solution est de « demander aux préfets de ne pas avertir les élus ». et gérer cette tâche en interne en la confiant à un conseiller parlementaire », explique-t-il. Mais cela ne semble pas fonctionner.
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Pour aller plus loin, certaines préfectures interdisent les « appareils de sonorisation portables » voire les manifestations et tout autre rassemblement. Cependant, les conseillers interrogés par L’Opinion restent pessimistes quant à la situation. « Dans tous les cas, nous perdons, ou mentons sur le programme à éviter. »Manifestations. [. . . ] Ou nous subissons les concerts de pot, et le dos de la balance est éclipsé », dit l’un d’eux. Un autre conseiller pense à l’avenir et à une autre solution : « C’est ingérable. Nous allons passer 95 jours dans cette position. L’Elysée devra nous fournir des bouchons d’oreilles ou Matignon devra organiser un stage de formation sur la façon de semer des ustensiles de cuisine. »
Article rédigé en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Raphael Lafargue / Piscina / Bestimage