Emmanuel Macron en Mongolie, une visite encore « géostratégique »

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A son retour du G7 à Hiroshima, le président français s’est arrêté quelques heures à Oulan-Bator pour faire le lien avec un pays qui, pris entre la Chine et la Russie, cherche à sortir de l’orbite de ses voisins.

Par Philippe Ricard (Oulan-Bator, Mongolie, Envoyé spécial)

Temps de lecture 2 min.

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Après les honneurs sur la place centrale d’Oulan-Bator, sous le soleil couchant, le tête-à-tête prend position dans une yourte installée à l’intérieur du Palais du Peuple, siège du gouvernement et du Parlement. C’est là que le président mongol Ukhnaagiin Khürelsükh a remporté Emmanuel Macron, dimanche 21 mai, pour un temps aussi court que sans précédent, le premier par un président français dans cet État enclavé entre la Russie et la Chine.

Peu à peu, après le sommet du G7 à Hiroshima (Japon), Macron entendait faire un pas « géostratégique » ici, selon son environnement, de retour à Paris. Pour le locataire de l’Elysée, la recomposition des rapports de force extérieurs, en dents de scie dans le contexte de la guerre en Ukraine, risque d’ouvrir des brèches diplomatiques, qu’il faudra explorer dans ce pays de 3,5 millions d’habitants, largement désertique.

De son côté, le gouvernement mongol espère accentuer sa « politique du troisième voisin », qui le pousse à mettre en œuvre, pour sortir de l’ombre des deux pays qui le limitent, un rapprochement avec l’Europe en premier lieu, voire avec les États-Unis, bien que ces partenaires semblent lointains, compte tenu des steppes qui entourent la capitale.

Le pays a vu son industrie avec la Chine – plus de 80% de son industrie – gravement perturbée au plus fort de la pandémie de Covid-19, lorsque les frontières ont été fermées. Une vraie surprise pour la population. Très dépendante du charbon, la Mongolie entend également diversifier son approvisionnement énergétique, tandis que la Russie produit plus d’une partie de son électricité.

L’exécutif français insiste sur « ce qui est en jeu très important » du voyage, quinze mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il s’agit avant tout de « relâcher la pression sur les voisins de la Russie et d’ouvrir son choix d’options ».

L’ampleur est conforme au renforcement des relations entre Paris et de nombreux « autres voisins » de la Russie en Asie centrale – avec la récente escale à Paris des présidents ouzbek et kazakh – ou dans le Caucase, où la France et les Européens cherchent à servir de médiateurs entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Le concept Array est en route, pour offrir une autre voie, à un moment où la Chine conteste le déclin de l’autorité de la Russie dans cette partie du monde, comme l’a montré cette semaine le sommet Xian organisé à Pékin avec les États d’Asie centrale de l’ancien empire soviétique.

Plus spécifiquement, l’échelle de M. Macron mérite de permettre de dynamiser la coopération dans divers domaines, à commencer par l’environnement et le pouvoir. La Mongolie s’inscrit dans la « stratégie de diversification des matériels européens pour assurer notre souveraineté de puissance », précise l’Elysée.

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