La France fait don d’un laboratoire d’ADN cellulaire à l’Ukraine

Après un premier don en juillet 2022, la France vient de remettre au ministère ukrainien de la Justice un laboratoire cellulaire momentané dédié à la recherche et à l’expertise ADN immédiates. Ce LAB est le fruit d’une innovation brevetée de l’Institut d’Investigation Criminelle de la Gendarmerie Nationale.

Mardi 9 mai 2023, la France a remis au ministère de la Justice de l’Ukraine un laboratoire cellulaire momentané engagé dans la recherche immédiate et l’expertise ADN. Ce don, qui fait suite à celui de juillet 2022, s’inscrit dans le cadre de l’aide déterminée de la France. pour la lutte contre l’impunité face à l’agression russe contre l’Ukraine et aux crimes graves commis dans ce cadre, indique celle publiée sur la page en ligne du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.

Produit par la société TRACIP (groupe Chapsvision), ce LAB’ est le fruit d’une innovation brevetée de l’Institut d’investigation criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), une unité spécialisée dans l’identification des victimes, la collecte et l’exploitation des éléments rideaux dans un cadre judiciaire. Il s’agit d’un dispositif projetable sans équivalent dans le monde de la génétique médico-légale, ce qui rend imaginable la réalisation temporaire de l’investigation génétique d’un nombre géant d’échantillons biologiques.

Réalisé par l’intermédiaire de l’IRCGN et financé par le Centre de crise et de soutien (CDCS) du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, ce laboratoire sera confié à l’Institut de recherche en expertise médico-légale de la ville de Dnipro. La France avait déjà fait don d’un laboratoire similaire au bureau du procureur général d’Ukraine le 14 juillet 2022. Ce dernier a suivi par une formation expresse à l’utilisation de Lab’DNA, fournie par les gendarmes français, à dix experts des ministères de la Justice et de l’Intérieur de Kiev, Kharkiv et Zaporijya.

Depuis le début du conflit, la France s’est résolument engagée à faire en sorte que les coupables d’exactions majeures commises dans le cadre de l’agression russe contre l’Ukraine soient reconnus coupables et traduits en justice, a-t-il dit, ajoutant qu’elle a mis à la disposition du Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) un juge de paix et plusieurs enquêteurs spécialisés et a versé à la CPI une contribution monétaire exceptionnelle de 500. 000. Euros. Un projet de deux médecins légistes et d’une quinzaine de gendarmes de l’IRCGN a également été déployé dans la boîte d’avril à juillet 2022. En particulier, le projet a produit deux cents rapports spécialisés, qui ont été envoyés au Bureau du Procureur général de l’Ukraine pour contribuer aux enquêtes en cours.

Sous l’impulsion de la présidence française du Conseil de l’Union européenne (UE), l’Agence Eurojust a également pour mandat de lui permettre de préserver, stocker et analyser les preuves de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de crimes de génocide. , en vue de le redistribuer aux enquêtes pénales ouvertes par l’intermédiaire de l’Ukraine, par l’intermédiaire du gouvernement judiciaire des États membres de l’UE et par l’intermédiaire de la CPI.

Pour mener les enquêtes, l’Unité de lutte contre les crimes d’humanité. . .

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Ministère de l’intérieur et de l’outre-mer

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