Un plan social est clairement redouté alors que le groupe fondé par Jean-Claude Maillard a déjà annoncé 600 suppressions de postes dans ses filiales à l’étranger et ne dévoilera qu’à la rentrée les mesures concernant ses sites français et en particulier son usine historique de Figeac. « À ce stade aucune information officielle n’est donnée par l’entreprise sur les décisions qui seront prises, en revanche ce que nous constatons, c’est la perte de 120 emplois sur le premier semestre 2020 sur le seul site de Figeac. Ils se répartissent de la manière suivante : 49 CDI, 42 CDD et 24 intérimaires » déplore Jérôme Delmas, secrétaire départemental de la CGT. À ses côtés Jérémy Gargaros, délégué syndical au sein de l’entreprise, confirme les craintes des salariés, toujours en chômage partiel, sur lesquels pèse au quotidien désormais une épée de Damoclès.
Après avoir rappelé entre autres les bons chiffres du groupe (la progression du chiffre d’affaires de 4 % ou encore la trésorerie renforcée de 107 M€ auquel il faut ajouter l’obtention du Prêt Garanti par l’Etat de 80 M€), il s’est félicité de la création du comité de pilotage « aéro » dans le département du Lot sous l’égide de la Région et de l’Etat. « Les différentes rencontres avec les élus, les mobilisations dans les entreprises, la journée d’action en Occitanie et à Figeac du 9 juillet ont permis de remettre les priorités autour de l’emploi » souligne le délégué CGT Figeac Aéro.
Face à la menace de licenciements, le syndicat soutient un véritable plan de propositions, convaincu que « de nombreuses solutions existent pour un seul objectif 0 suppression d’emplois ». Priorité est donnée à la création d’un pôle de recherche et de développement avec comme objectif de se positionner sur l’avion du Futur et les nouvelles technologies ainsi que de proposer et mettre en œuvre de nouvelles méthodes de fabrication innovante et respectueuse de l’environnement. La 2e proposition concerne la diversification des produits et des services pour en finir avec la mono industrie. Enfin la CGT plaide pour une évolution des conditions sociales vers une autre organisation et surtout vers la réduction du temps de travail. Pour Jérémy Gargaros, « à Figeac Aéro avec des cadres en forfait jours, des contrats à 40 h et à 38 h, rien que l’application des 35 heures et la retraite à 60 ans permettrait de créer près de 110 emplois ».
Jérôme Delmas veut aller plus loin et prône même les 32 heures : « les 32 heures devraient aujourd’hui s’imposer comme une solution pour tous. On ne va pas créer demain un monde social plus juste en mettant à la porte des centaines de salariés ». La CGT du Lot ne veut pas attendre la rentrée pour compter les emplois sacrifiés et espère bien avec ce plan d’attaque conjurer la crise.
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