Amazon est une fois de plus menacée par la justice. Le géant et numéro un mondial du commerce en ligne est à nouveau attaqué par les régulateurs, cette fois par le biais d’une coalition composée de l’autorité américaine des festivals. La Food and Drug Administration des États-Unis (la Federal Trade Commission ou FTC) et 17 États américains ont été autorisés à le faire. États-Unis L’objet de sa colère : « Des méthodes anticoncurrentielles et déloyales pour maintenir illégalement leur monopole » dans le commerce en ligne, selon un rapport de l’agence fédérale. Cette nouvelle procédure s’ajoute à plusieurs enquêtes et affaires judiciaires en cours soutenant la plateforme, sur divers sujets allant de la confidentialité des connaissances à ses activités abusives. stage.
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Plus précisément, la FTC attaque ce qu’elle considère comme « des stratégies illégales qui cherchent à exclure les concurrents, à les empêcher de se développer et à empêcher les opportunités de se présenter ». Selon l’autorité américaine, Amazon décourage les distributeurs de son marché, qui concentre 60% de son chiffre d’affaires dans le commerce électronique mondial, en proposant des prix inférieurs aux siens sur des produits pour lesquels l’organisation de Seattle est en concurrence avec les détaillants, ce qui constituerait une pratique anticoncurrentielle.
La FTC accuse également le géant américain de conditionner l’éligibilité des commerçants au programme Prime – l’abonnement qui permet aux consommateurs de recevoir des livraisons plus rapidement – à l’utilisation des services logistiques « coûteux » d’Amazon. Ce qui est en cause, c’est la durée d’Amazon, précise l’institution, mais aussi ses pratiques. Amazon exploite la force qu’elle tire de son monopole pour s’enrichir, tout en augmentant les coûts et en dégradant le service pour les dizaines de millions de familles américaines qui achètent sur sa plate-forme et les milliers d’entreprises qui comptent sur Amazon » pour commercialiser leurs produits, a déclaré la présidente de la FTC. Lina Khan, citée dans le communiqué.
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Les pratiques d’Amazon sur sa marketplace font l’objet de plaintes virulentes qui intéressent les régulateurs du monde entier. Fin 2021, l’Institute for Local Self-Reliance (ILSR), une ONG américaine qui définit les petites et moyennes entreprises, a publié un rapport explosif, détaillant les pratiques prédatrices de l’ogre de Seattle vis-à-vis des commerçants de son marché.
L’ONG a ainsi démontré que « le marché est l’axe de la stratégie de monopolisation d’Amazon ». Selon leur étude, les revendeurs externes devront payer des frais (commissions Amazon, publicité pour le référencement, deliveryArray. . . ) qui continueront d’augmenter, passant de 19% en moyenne sur la valeur de chaque article en 2014, à 30% en 2018 et 34% en 2021. Ces frais permettent à Amazon de réaliser des profits abondants, estimés à 24 milliards de dollars en 2020, tandis que, dans le même temps, son service d’abonnement Prime a perdu 15 milliards de dollars la même année. Conclu:
« Cette importante source de profits permet à Amazon de s’engager dans deux tactiques anticoncurrentielles qui sont essentielles pour maintenir sa domination dans le commerce électronique. Tout d’abord, il utilise des frais promotionnels pour absorber les grosses pertes de Prime. Ces pertes sont prédatrices car elles constituent un « moyen très important pour Amazon d’attirer les consommateurs. Deuxièmement, Amazon bénéficie de frais promotionnels sur sa place de marché pour subventionner sa propre division de vente au détail, à des prix compétitifs.
La position centrale d’Amazon dans le commerce électronique mondial (l’entreprise représente 1 achat en ligne sur 10 dans le monde, alors qu’il existe des millions de sites commerciaux) et certaines pratiques considérées comme destructrices pour la concurrence, ont encouragé de nombreux États, ONG et régulateurs à ouvrir des enquêtes judiciaires et des poursuites judiciaires ces dernières années. L’Union européenne a même inclus Amazon dans sa liste de « gatekeepers », ces plateformes structurant le marché virtuel qui sont soumises à des réglementations expresses pour impliquer leur force et leurs abus de position dominante à long terme, notamment à travers le Digital Markets Act (DMA) et le Digital Services Act (DSA). Amazon est la seule entreprise au monde qui se soucie, en raison de l’ampleur de ses activités, des deux textes, entrés en vigueur en 2023. .
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Dans un entretien à la presse, mardi 26 septembre, la direction de l’entreprise en France entendait « inciter les commerçants à souscrire à d’autres services Amazon, la livraison », insistant toujours sur le caractère facultatif de tels services.
Par la suite, David Zapolsky, l’un des vice-présidents d’Amazon, a défendu les pratiques présumées de la FTC. « La plainte d’aujourd’hui montre clairement que la FTC s’est radicalement écartée de sa mission de protection des consommateurs et de la concurrence », a-t-il déclaré. Selon lui, les pratiques remises en question par le biais de la Au lieu de cela, les autorités ont « rendu imaginable d’offrir plus de choix, des coûts plus bas et des délais de livraison plus courts aux clients d’Amazon, ainsi que de plus grandes opportunités pour les nombreuses entreprises qui vendent dans le magasin Amazon ».
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