A Marseille, un fonds d’investissement pour financer des projets en Méditerranée

Électrification des ports, valorisation des zones humides, lutte contre la pollution plastique : la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a récemment détaillé à Marseille les modalités de déploiement d’un fonds d’investissement d’un milliard d’euros destiné à financer des projets d’infrastructures vertes en Méditerranée.

Cet outil de financement, le « Pliff » (pour « PAMEx Local Investment Finance Facility »), est une composante du Plan d’Action pour une Méditerranée exemplaire 2030 (PAMEx 2030) présenté en septembre 2021 par Français Président Emmanuel Macron. Il bénéficiera d’un soutien à capitaux publics et personnels et son secrétariat sera à Marseille.

« PAMEx est une coalition d’Etats volontaires qui vise à lancer des actions, des opérations concrètes, avoir un impact », a-t-il ajouté, « à travers des équipes comme le plus « flexible » Pliff », a expliqué Karim Amellal, délégué interministériel pour la Méditerranée.

Des organisations internationales, comme le Programme des Nations unies pour le développement, des banques publiques d’investissement comme l’Agence Français de développement (AFD) et son homologue espagnole (AECID), mais aussi des autorités locales, des ONG et des gestionnaires de fonds font partie de ce vaste consortium.

Le Pliff « vise à financer des mouvements sur une série de questions telles que le changement climatique, la détérioration de la biodiversité », a déclaré M. Amellal lors d’un congrès engagé à s’adapter au réchauffement climatique en Méditerranée.

Il s’agira de « projets d’électrification portuaire, d’assainissement, de gestion des déchets, d’énergies renouvelables », qui mobiliseront « entre 20 et 30 millions » en moyenne, a expliqué Christophe Nuttall, fondateur de l’ONG R20, qui coordonne l’ensemble des acteurs de ce dispositif présenté dans l’initiative de la région PACA.

Il s’agit de « redoubler d’efforts pour la couverture de la biodiversité marine et côtière » en détresse en Méditerranée, alors que « 500 millions de touristes arriveront jusqu’en 2030 » dans la zone, a rappelé Elisabeth Chouraki, coordinatrice du PAMEx 2030, soulignant que « l’objectif de progression durable qui se concentre sur la biodiversité marine est celui qui est finalement le moins financé ».

Autre axe essentiel, selon elle : « l’écologisation du transport maritime », « l’électrification sur les quais mais aussi la progression de carburants sélectionnés », tandis que la Méditerranée concentre « 25% du transport maritime ».

Selon un rapport des Nations Unies publié début décembre, les investissements dans les réponses inspirées par la nature devraient plus que doubler d’ici 2025 pour atteindre les objectifs fondamentaux en matière de climat et de biodiversité. d’investissement pour ces réponses.

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