Après les sensations des matchs de la Coupe du monde de football, qui ont incité les passionnés à parier sur leurs équipes préférées, il est temps de rendre des comptes. L’Autorité nationale des jeux de hasard (ANJ) a indiqué à l’AFP, samedi 24 décembre, que Français parieurs ont misé environ 615 millions d’euros. sur les sites de paris en ligne, dans le cas de la Coupe du Monde 2022. La finale France-Argentine a généré à elle seule 55 millions de paris, contre 37,5 millions pour la finale France-Croatie de la Coupe du monde 2018. Les Echos ont également indiqué par le passé que 30 millions d’euros avaient été misés sur la demi-finale France-Maroc.
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Une Coupe du monde record pour les sites de paris puisque l’ANJ s’attendait d’abord à au moins 530 millions d’euros de paris sur le web en France. Le montant varierait probablement en fonction de la progression de l’équipe de France dans la compétition. Les paris ont donc été boostés grâce aux performances intelligentes de l’équipe de France jusqu’à la finale.
En comparaison, les paris de la Coupe du monde 2018 sur les dix sites de paris légaux en France avaient atteint 366 millions d’euros et 420 millions d’euros 2021.
L’autorité nationale des jeux d’argent publiera prochainement un bilan de la Coupe du monde, qui comprendra un segment sur les campagnes publicitaires des opérateurs (contenu, volume et leviers utilisés) qui suscitent de nombreux débats. Avant la Coupe du monde, les entreprises de jeu et les médias s’étaient engagés à une publicité plus « responsable », notamment en limitant les tensions publicitaires pour les mineurs. Mais ces engagements ont convaincu les acteurs de la prévention contre les dangers du jeu.
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Lundi 19 décembre, le deal Addictions France a dénoncé les « techniques marketing douteuses » des entreprises du sport et de l’alcool. Il accuse ces deux secteurs « omniprésents dans les espaces publics et sur le web (d’être) les autres vainqueurs » du Mondial-2022. Si l’arrangement voit une « progression positive par rapport aux années précédentes (où les publicités ciblaient) les jeunes des banlieues et des milieux défavorisés », il pointe du doigt « des récompenses financières pour attirer les joueurs », l’utilisation du symbole des Bleus et accrocheuse des slogans sur des sites en ligne qui inciteraient les supporters à parier sur l’équipe nationale. Les sites Web et les marques de boissons alcoolisées « inspirent des fautes professionnelles en associant manifestement le football à la consommation d’alcool et au jeu », accuse l’organisation dans un communiqué de presse, qui insiste également sur le fait que les publicités sont fortement ciblées sur d’autres jeunes, elles sont plus susceptibles de développer une dépendance. , d’après elle. Enfin, Addictions France déplore le recours à des influenceurs, comme les youtubeurs Mohamed Henni pour le site Winamax et Bastos pour son concurrent Betclic, ou encore l’ancien footballeur Djibril Cissé pour la brasserie Budweiser, sponsor officiel de la Fifa.
Un constat amer, qui pousse le règlement à demander une loi expresse pour réglementer la promotion du jeu. Une proposition entendue par le député LFI Carlos Martens Bilongo, qui a présenté, jeudi 15 décembre, un projet de loi visant à interdire la publicité pour les paris sportifs, en « croissance exponentielle ». La Coupe du monde en particulier et ceux qui provoquent des addictions. Il est prévu d’interdire la publicité de tout « jeu lié au sport », en ajoutant en ligne.
L’élu député du Val d’Oise regrette que « la publicité parvienne au pied des immeubles » et que « les plus jeunes et les plus précaires » soient les plus touchés, les jeux et paris sont interdits par précepte aux mineurs. C’est un trésor partagé par une quinzaine d’opérateurs », comme Winamax ou Betclic, et l’Etat taxe les revenus des jeux et paris sportifs, note Martens Bilongo. La France rebelle n’est pas la seule à s’intéresser aux risques des paris sportifs. Les parlementaires communistes ont également travaillé sur la question. Le député Pierre Dharréville a récemment déposé un projet de loi qui comprend des mesures visant à limiter la publicité sur les jeux d’argent en ligne, encouragée par celles appliquées aux boissons alcoolisées ou au tabac.
Les sites de jeux d’argent en ligne ont bénéficié de l’attrait du monde, mais ils ne sont pas les seuls. Basé sur un examen S
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Les télévisions qui diffusaient les fites gagnaient également beaucoup de revenus. Rien qu’en France, cette dernière a cumulé 24 millions de téléspectateurs selon les chiffres de TF1, un vieux record pour la chaîne (et Français télévision). L’organisation Français aurait déboursé 70 millions d’euros pour la diffusion des matches par la FIFA et se serait remboursée en augmentant la valeur des spots publicitaires du match. Les 30 secondes de publicité du premier match des Blues contre l’Australie (12,5 millions de téléspectateurs) totalisent déjà 245. 000 euros bruts, a récemment souligné SportBusiness. Club. Mais les bénéfices ont explosé avec la finale tant attendue France-Argentine le 18 décembre, dans laquelle la zone des 30 secondes a été vendue par TF1 330. 000 euros bruts à la mi-temps. Un montant supérieur aux valeurs de la finale il y a 4 ans : le Fit France – Croatie, les 30 secondes se sont échangées jusqu’à 280 000 euros bruts.
(Avec AFP)
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