Justin Trudeau a suivi l’opposition face à l’ingérence chinoise

Les mystères entourant l’ingérence chinoise continuent d’occuper les esprits à Ottawa et ont donné du fil à retordre à Justin Trudeau, qui a été suivi pendant son ère de consultations sur les parties belligérantes mercredi.

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Pierre Poilievre, le chef conservateur, a demandé au ministre s’il avait explicitement demandé au réseau de renseignement d’examiner les allégations rapportées par Global News plus tôt ce mois-ci.

Citant des ressources liées au renseignement canadien, le média anglophone a révélé le mode de vie d’un « réseau de financement clandestin » lié au Parti communiste chinois qui aurait contribué à 11 candidats aux élections de 2019.

« Depuis cette nouvelle, avez-vous demandé aux services de renseignement s’il y avait ou non des preuves en relation avec ce type d’allégations ? », a demandé Pepper.

Justin Trudeau a déclaré que « le Canada et ses alliés, régulièrement, sont attaqués par des États étrangers comme la Chine, ajoutant des élections », cependant, malgré tous les rapports d’installations de renseignement qu’il a reçus, il n’a jamais été informé d’une telle opération.

L’article de Global News alléguait que M. Trudeau avait été informé des modes de vie de ce prétendu « réseau clandestin » en janvier de cette année, ce qu’il nie.

Comme il l’a fait la semaine dernière, le premier ministre s’est dit confiant que « malgré la vérité de l’ingérence continue dans notre pays, nos établissements démocratiques et nos élections ont été affectés ».

La réponse n’a pas satisfait le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, qui se demandait « quand » l’ingérence étrangère devait être prise au sérieux : quand il y a « peu, moitié, beaucoup, dangereux, trop ».

Justin Trudeau a répondu en accusant le chef du Bloc de « s’attaquer à l’intégrité de nos institutions » pour jeter le doute dans le cerveau du public sur la validité des résultats électoraux.

Il a rappelé qu’en 2019 un comité d’experts avait été créé pour surveiller tout type d’ingérence étrangère en période électorale.

Le directeur général des élections du Canada avait soutenu qu’il n’y avait « aucune preuve » lui permettant de prétendre que les effets des élections de 2019 ou 2021 avaient été gravement affectés par l’ingérence étrangère.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a montré qu’elle a lancé une vaste enquête sur toute ingérence étrangère dans les affaires canadiennes par l’intermédiaire de la Chine.

Dans une lettre adressée lundi au Comité des procédures et des affaires de la Chambre des représentants, la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, a écrit que la GRC n’avait aucune preuve d’irrégularités lors des élections de 2019, mais qu’elle observerait tout de même une « ingérence dans les processus démocratiques » au Canada.

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