Justin Trudeau n’avait pas le choix

En tant que principal témoin attendu de Rouleau, Justin Trudeau s’en est très bien sorti. Vendredi, il a longuement parlé de son utilisation de la Loi sur les mesures d’urgence en février pour mettre fin à la course illégale sans fin d’Ottawa dans le soi-disant convoi de la liberté.

Il l’a expliqué calmement, méticuleusement et avec des détails merveilleux. Le rapport éventuel du juge Paul Rouleau pourra dire si cela était légalement justifié. Le témoignage du premier ministre confirme toutefois que, en termes plus généraux de realpolitik et de sécurité, il n’avait tout simplement pas le choix.

Nous n’oublierons pas non plus sa confirmation de l’origine même du gâchis. Ou le bonheur et l’incompétence de Peter Sloly, alors chef de police d’Ottawa.

Avant l’arrivée d’un grand convoi, il n’était pas facile de lever toutes les mesures de sécurité et le limogeage du Premier ministre, Peter Sloly n’avait pas remarqué la compatibilité d’installer un périmètre de sécurité pour empêcher ses camions d’être installés autour du parlement tout en laissant d’autres personnes manifester.

Il a même cru les organisateurs quand ils lui ont juré que le convoi partirait après deux jours. Cependant, sur les médias sociaux, ils ont annoncé que l’objectif de leur entreprise était de s’établir jusqu’à ce que leurs demandes soient satisfaites.

Surréaliste

Avec l’inertie du premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, l’apathie étonnante de la police d’Ottawa s’est poursuivie après l’arrivée du convoi. Dans la capitale d’un pays du G20, le chaos est surréaliste.

La partie du convoi d’un fanatisme apparent qui allait bien au-delà d’une indéniable guerre de mots sur les mesures sanitaires. Une nébuleuse de mouvements conspirateurs, dont une partie des investissements provenait du réseau américain trumpien, constituait son noyau dur.

Il y avait des apôtres décomplexés de droite, des suprémacistes blancs, des néonazis et des chrétiens messianiques, tous convaincus d’être persécutés par le « dictateur » Justin Trudeau.

Le fanatisme explique leur détermination de fer à occuper Ottawa aussi longtemps que nécessaire. Il a également expliqué son comportement impoli et compétitif devant des résidents traumatisés, des marchands de subsistance défavorisés et des limiers qui sont venus ici pour faire leur travail.

Mesures à prendre

En bref, ces martyrs autoproclamés ont crié « liberté » à pleins poumons tout en privant les autres des leurs. Sans surprise, le scénario s’est temporairement intensifié. Y compris la profession du pont Ambassador et la création d’autres convois dits de liberté. à l’étranger sur le pont d’Ottawa.

Devant le commissaire Rouleau, Justin Trudeau a expliqué qu’en plus de la violence réelle ou pire encore, il devait agir.

L’effet de l’utilisation exceptionnelle de la loi sur l’état d’urgence a été immédiat. En vertu de cette édition modernisée et beaucoup plus encadrée de la défunte Loi sur les mesures de guerre, les corps policiers, en plus de la Sûreté du Québec, dispersent néanmoins le convoi.

Ils l’ont fait de manière concertée dans le respect des droits fondamentaux des occupants. Quelle sera la leçon pour l’avenir? Que tout devra être fait en amont pour que je ne sois PAS obligé d’invoquer cette loi.

Bref, envisager la montée en Occident d’une violence inquiétante contraire aux institutions démocratiques, qu’il vaut mieux prévenir que guérir.

Vous devrez être connecté pour commenter. Registre

Bienvenue dans la section commentaires! Notre but est de créer un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez d’être lié par les conditions d’utilisation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *