Le FMI s’attaque aux faibles enjeux de l’économie belge : finances publiques et indexation des salaires

Les économistes du Fonds monétaire international (FMI) participent à la viabilité des finances publiques belges. Cela se reflète dans le rapport national de notre pays. Ils ont également proposé de réviser l’indexation automatique des salaires, car elle peut entraîner une hausse trop rapide des prix de la main-d’œuvre.

Le FMI exhorte les gouvernements fédéral et régionaux à rechercher des « gains d’efficacité » pour réduire les dépenses publiques. Sinon, les déficits budgétaires se creuseront et la dette souveraine remontera à des niveaux « insoutenables ». La Banque Nationale a émis un message cette semaine.

Quant à l’épargne « idéale », les économistes du FMI en collent une concrète pour 2023 : 0,8 % du produit intérieur brut, soit cinq milliards d’euros.

Le rapport national donne plusieurs raisons pour lesquelles les finances publiques belges devraient être mises au régime :

Le FMI confirme que la formule généralement belge d’indexation automatique des salaires a largement le pouvoir d’achat des ménages. Cependant, il y a un inconvénient majeur: « Cependant, l’indexation oblige les employeurs à s’adapter aux prix émergents.  »

Le rapport national appelle à une réforme de l’indexation des salaires et de la loi de 1996 sur les normes salariales, en tant qu’élément des négociations salariales entre les syndicats de branche et les employeurs.

Le

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *