L’arme de Carey Price dans son message viral ne serait finalement pas soumise aux vastes restrictions envisagées par le gouvernement Trudeau.
Ce serait la preuve qu’il ne s’est pas mêlé de ce qu’il ne sait pas. Son ignorance de la tragédie de l’École polytechnique rend son départ encore plus honteux.
Ce n’est guère édifiant, en fait. C’est même embarrassant. Mais il n’est pas difficile de comprendre le fait que la position de l’illustre père est en train de forcer la main du gouvernement.
Brouillard
Tous avec une facture interdisant la vente d’armes de poing et scellant par voie législative l’interdiction des armes d’assaut.
Soudain, les libéraux ont proposé de l’étendre massivement. Sauf que selon leurs propres responsables, l’effet de ces changements sur les chasseurs n’a pas été évalué !
Il serait honteux d’être indigné. Pour Polytechnique, pour la violence à Montréal.
Toute remise en cause de la technique libérale serait suspecte. Intelligent quand il diabolise les conservateurs et évite toute image miroir sur le fond du débat.
Parce que l’interdiction des armes à feu fera payer une fortune. Ce sera pour les acheter, sinon pour chasser les propriétaires. Nous finirons par cibler les collectionneurs. Et que dire des chasseurs locaux, premières cibles de cet excès de zèle.
Aussi maladroit soit-il, c’est à cause des manifestations déclenchées par Carey Price que Justin Trudeau dit soudainement qu’il écoute et jure de « ne pas capturer les armes que nous n’avons pas ».
C’est une bonne nouvelle, car les choix possibles de nos gouvernements sont fondés sur des faits et une évaluation minutieuse des coûts et des avantages.
La tragédie de l’École polytechnique ne doit pas servir d’excuse pour l’éviter.
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