Après avoir consciemment planifié un séjour à New York avec sa compagne, Jean-Luc a une très mauvaise surprise à l’aéroport de Genève : en raison d’une erreur avec son numéro de passeport, son document ESTA (Electronic System for Travel Authorization). pour entrer aux États-Unis, il n’est pas valide. Par conséquent, il s’agit de prendre l’avion sans même recevoir de remboursement.
Le nœud de l’incident réside dans une petite mais coûteuse erreur. Le numéro de passeport de Jean-Luc comportait deux zéros. Cependant, l’un d’entre eux a été mal interprété par l’appareil lors de la photographie du passeport et s’est transformé en un « O » majuscule, provoquant le rejet du visa ESTA. C’est très, très difficile à voir » et cette « petite erreur a eu d’énormes conséquences », explique Jean-Luc.
La découverte de cette erreur s’est produite lors de l’enregistrement à l’aéroport, lorsque le travailleur a remarqué l’anomalie dans le numéro de passeport. C’était difficile au début, car la saisie du numéro ne peut pas se faire à la main, car le document est numérisé. Défaillance de l’appareil qui a conduit au refus d’embarquement.
Les mesures prises par l’intermédiaire de Jean-Luc après l’incident sont révélatrices des situations exigeantes auxquelles les gens sont confrontés dans de telles situations. TCS, qui supervise le prospectus ETI, une police d’assurance bien connue en Suisse, a déclaré que les chances de remboursement étaient minces.
Laurent Pignot, porte-parole du groupe, a déclaré : « À la fin de la procédure ESTA, il y a un récapitulatif des données saisies. S’il y a une erreur, même si elle est très difficile à détecter, c’est le fait du voyageur qui approuve le document.
La police fédérale suisse est consciente du défi et a mis en garde sur son site web contre les dangers liés aux zéros et aux « O », tandis que le gouvernement américain attire l’attention sur ce détail sur le formulaire ESTA. Cependant, la question persiste de savoir à quel point il est compliqué pour les utilisateurs de tomber sur ces petites erreurs, en particulier lorsque l’investissement est généré par des machines. Et le défi ne se limite pas à Suiza. Se cas similaires ont été signalés en Allemagne, aux Pays-Bas, en Irlande et en France. La société Swissport, responsable de l’embarquement des passagers à Genève, a déclaré que ce problème « se produit régulièrement ».
En résumé, cet incident soulève des questions cruciales sur la fiabilité des systèmes électroniques de voyage. En 2024, il est essentiel de se méfier de ces erreurs potentielles et de s’assurer que les utilisateurs ne soient pas tenus responsables de défaillances techniques. L’affaire de Jean-Luc met en lumière la nécessité d’une réévaluation des procédures automatisées pour éviter que d’autres voyageurs soient contraints de rester à quai.
Sujet radio: Mathieu Truffer
Adaptation web: Laure Pagella
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