Mark Carney songe sérieusement à se présenter pour remplacer Justin Trudeau

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Au moins une douzaine de procureurs ayant collaboré avec le procureur spécial Jack Smith ont été congédiés.

Les deux routes relient Québec au Saguenay–Lac-Saint-Jean par la réserve faunique des Laurentides.

Le gouvernement devrait déposer jeudi un projet de loi visant une meilleure intégration des immigrants.

L’enthousiasme pour les valeurs liées à l’intelligence artificielle a été refroidi par l’arrivée de DeepSeek.

Les ressortissants expulsés des États-Unis rentreront « au plus tard » mardi par avion.

Selon une source proche de M. Carney, cet homme de 59 ans qui agit depuis l’été dernier comme conseiller économique du parti a multiplié les appels au cours des derniers jours pour évaluer ses appuis.

M. Carney aurait également reçu des dizaines de coups de fil de la part de députés et d’organisateurs politiques qui lui auraient exprimé leur intérêt à ce qu’il se présente advenant une course au leadership dans les prochains mois.

Cet ancien gouverneur de la Banque du Canada n’a jamais fermé la porte à l’idée de se porter candidat un jour à la tête du PLC. Toutefois, son intérêt apparaît maintenant beaucoup plus marqué : il songe activement à se lancer, indique une source proche de lui.

Dans le camp de M. Carney, on souhaite d’ailleurs mettre en avant son expérience économique ainsi que la nouvelle image qu’il apporterait au parti puisqu’il n’a jamais été membre du Conseil des ministres du gouvernement Trudeau, une manière de détacher le PLC de l’héritage du premier ministre actuel.

Les conservateurs, qui sentent peut-être que Mark Carney se rapproche d’un saut en politique, ont intensifié leurs attaques envers lui ces dernières semaines.

Pour nous, Mark Carney et Justin Trudeau, c’est la même chose. Il faut se rappeler que M. Carney est actuellement le conseiller financier du PLC. […] Le déficit astronomique de 62 milliards de dollars s’explique par des politiques proposées par M. Carney, a déclaré Pierre Paul-Hus, lieutenant conservateur pour le Québec, en entrevue à Radio-Canada samedi.

En décembre, l’ancien gouverneur de la Banque du Canada a été approché par l’équipe de Justin Trudeau pour devenir ministre des Finances, selon une information d’abord divulguée par le Globe and Mail, mais il a finalement choisi de ne pas se joindre au Cabinet.

La grande inconnue demeure évidemment le choix de Justin Trudeau au sujet de son avenir politique. Avant Noël, l’entourage du premier ministre avait indiqué que le chef libéral allait prendre le congé des Fêtes pour réfléchir à la suite des choses après le départ fracassant de Chrystia Freeland du Cabinet, le 16 décembre dernier.

Justin Trudeau est rentré au travail vendredi, participant entre autres à une réunion du comité des relations canado-américaines, mais sans donner la moindre indication quant à son avenir.

La présidente du caucus libéral, Brenda Shanahan, a convié tous les députés du parti à une rencontre spéciale mercredi prochain, le 8 janvier, alors que des élus souhaitent accroître la pression sur M. Trudeau pour qu’il clarifie ses intentions.

Certains ont confié à Radio-Canada qu’ils craignent que le premier ministre ne s’accroche malgré les appels de plus en plus nombreux à sa démission.

Après des années dans l’entourage de Justin Trudeau à le conseiller et à entretenir les rumeurs en matière de succession, l’ancien banquier Mark Carney évalue ses appuis pour le remplacer. Les explications d’Alexandre Lepoutre.

Selon nos informations, l’ancienne ministre des Finances Chrystia Freeland – elle aussi perçue comme une candidate potentielle à la succession de M. Trudeau – a fait des appels à plusieurs membres du caucus ces derniers jours.

Par exemple, la députée québécoise Alexandra Mendès confirme qu’elle a discuté avec Chrystia Freeland le 31 décembre dernier.

Selon l’élue de Brossard–Saint-Lambert, qui a publiquement demandé le départ de M. Trudeau, les deux femmes ont parlé de l’insatisfaction des électeurs et aussi de la manière dont la population [per]çoit les tumultes que nous vivons.

Consultez notre couverture en direct de la démission de Justin Trudeau

J’ai senti qu’elle valorisait mon opinion et qu’elle voulait l’entendre, explique Alexandra Mendès.

L’élue québécoise souligne que Mme Freeland et elle-même se parlent régulièrement et qu’elle n’a pas eu l’impression que l’ex-ministre tentait de se positionner en vue d’une course à la direction.

Toutefois, selon nos informations, Mme Freeland a appelé au moins un autre député pour sonder le terrain. Le Toronto Star rapporte aussi que l’ex-ministre des Finances a contacté plusieurs élus au cours des derniers jours.

Une source proche de Mme Freeland indique que si la ministre a quitté son poste le 16 décembre dernier, c’était pour les raisons invoquées dans sa lettre, et qu’il serait faux de présumer que c’était dans le but de précipiter une course à la chefferie.

Interrogée par Radio-Canada, une porte-parole de Mme Freeland, Katherine Cuplinskas, a écrit ceci : Elle a hâte de se présenter aux prochaines élections en tant que candidate libérale dans sa circonscription d’University-Rosedale.

Selon un récent sondage* de la firme Angus Reid, Chrystia Freeland serait la candidate qui attirerait le plus d’appuis pour le PLC.

Avec l’option de Mme Freeland comme cheffe, le parti obtient 21 % des intentions de vote, contrairement à 13 % avec Justin Trudeau à la barre. Avec la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly, les appuis du PLC se situent à 16 %. Avec Mark Carney, ils s’établissent à 14 %.

* Sondage en ligne mené du 27 au 31 décembre 2024 auprès d’un échantillon représentatif de 2406 membres du forum en ligne d’Angus Reid. Un échantillon probabiliste réalisé de la même manière aurait donné une marge d’erreur de 1,5 pour cent, 19 fois sur 20.

Avec des informations de Louis Blouin

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