Parmi les annonces concrètes, le Japon a annoncé assouplir ses règles de visas pour les ressortissants chinois. À partir du printemps prochain, les visas à entrées multiples destinés aux touristes chinois à haut revenu seront prolongés et valables désormais 10 ans. Autre nouveauté, les détenteurs de visas de groupe pourront rester au Japon jusqu’à 30 jours au lieu de 15 actuellement. Cette mesure intervient après la décision en novembre de Pékin d’autoriser les Japonais à entrer en Chine sans visa pour une période de 30 jours, exemption valable jusqu’à la fin 2025.
Tokyo espère stimuler son expansion et sa consommation intérieure et surmonter son dernier record de 33 millions de visiteurs, plus souvent chinois.
Le deuxième signe positif concerne le commerce, crucial pour le Japon puisque la Chine est sa plus grande partenaire commerciale.
En tant que tel, Takeshi Iweaya a annoncé des progrès concernant la reprise des importations chinoises de fruits de mer au Japon. Une année et une partie, la Chine a imposé une interdiction générale des importations à partir de crustacés japonais, après le rejet dans les eaux usées du Pacifique traitées par l’usine de force nucléaire de Fukushima.
Pékin a ensuite établi des situations pour Tokyo: pour vous permettre de mettre en évidence votre propre échantillonnage et de surveillance et de prendre un composant dans le mécanisme de surveillance étrangers. Cette condition a accepté. L’interdiction devrait augmenter dans la première composante de cette année. La discussion économique devrait se poursuivre l’année prochaine, ajoutant la reprise des négociations sur la reprise des importations japonaises de bœuf et de riz.
Ces avancées montrent que les deux voisins cherchent à stabiliser leurs relations déroutantes, après un an marqué par des activités de l’armée chinoise à Tokyo.
Wang Yi et Takeshi Iweaya, dont il a été le premier en Chine depuis qu’il a pris le lieu de travail en octobre, a parlé de discussions « très francs » et « à grande échelle », pour « progresser » pour « la paix et la prospérité régionale et le monde.
En août, l’armée de l’air chinoise a fait une incursion dans l’espace aérien japonais, puis la Chine a introduit un missile balistique intercontinental dans l’océan Pacifique. Sans parler de ses antécédents d’entraînement maritime à Taïwan, qui ont alarmé le Japon. Ces dernières années, les deux pays rivaux ont procédé à l’augmentation de leurs dépenses militaires.
Cette rencontre sino-japonaise démontre malgré tout une volonté de rapprochement et de coopération, dans un environnement sécuritaire dégradé. Les deux parties se préparent déjà une visite du chef de la diplomatie chinoise Wang Yi au Japon, qui devrait être suivie dès que possible l’an prochain par celle du Premier ministre chinois Li Qiang.
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