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Publié le 24/04/2022 à 20:17
Mis à jour le 24/04/2022 à 21:28
A voté ! Les Français se sont exprimés ce dimanche 24 avril 2022, pour le second tour de l’élection présidentielle. Ils ont plébiscité Emmanuel Macron avec 58,8 % des suffrages exprimés, selon les premières estimations de notre partenaire Ipsos-Sopra Steria avec France Télévisions, Radio France, France24/RFI/MCD, LCP Assemblée Nationale et Le Parisien-Aujourd’hui en France. Avec 41,2 % des suffrages, Marine Le Pen progresse de plus de 6 points par rapport à son score de 2017 (33,9 %).
Seules 58 % de personnes qui, à la veille du scrutin, avaient l’intention de déposer un bulletin Emmanuel Macron dans l’urne ce dimanche, voulaient le faire parce qu’elles estiment « qu’il ferait un bon président de la République ». C’est ce qu’il ressort d’une enquête, également réalisée par notre partenaire Ipsos-Sopra Steria. À l’inverse, ils étaient 42 % à vouloir voter pour lui afin de faire barrage à Marine Le Pen.
Parmi les électeurs de la présidente du Rassemblement national, 46 % voulaient d’abord « faire barrage à Emmanuel Macron », et 54 % voulaient voter pour elle parce qu’ils pensent « qu’elle ferait une bonne présidente de la République », toujours selon cette étude menée du 21 au 23 avril, auprès de 4 000 personnes inscrites sur les listes électorales, constituant un échantillon représentatif de la population française, âgée de 18 ans et plus.
Surtout, ce scrutin reste marqué par l’un des taux d’abstention les plus hauts pour un second tour d’élection présidentielle, puisque 28,2 % des électeurs se sont abstenus, toujours selon des estimations.
Parmi les Français qui envisageaient de ne pas aller voter à la veille du scrutin, 35 % citent l’absence de candidat correspondant à leurs idées au second tour. Cet argument est majoritaire chez les électeurs de Yannick Jadot (58 %), de Jean-Luc Mélenchon (48 %) et de Valérie Pécresse (45 %). 25 % des abstentionnistes indiquent qu’ils en ont assez « de devoir aller voter uniquement pour faire barrage à un candidat ». 24 % estiment que « les jeux sont faits ». Une réponse majoritaire chez les électeurs d’Éric Zemmour (44 %). Parmi les personnes interrogées, 24 % invoquent le refus de choisir entre deux candidats qu’ils disent « rejeter totalement ».
Interrogés sur la réélection d’Emmanuel Macron, 46 % des électeurs présentent un ressenti négatif : déception (20 %), colère (18 %), peur (8 %). Et seulement 34 % un sentiment positif : soulagement (20 %), espoir (10 %), joie (4 %). Ils sont 20 % à se dire indifférents à sa réélection. Étonnamment, la proportion d’électeurs enthousiastes devant hypothèse d’une élection de Marine Le Pen était sensiblement la même : 34 %. Ils sont en revanche 52 % à citer des sentiments négatifs, en tête desquels la peur (29 %). Et seulement 14 % à se dire indifférents à son éventuelle accession à l’Elysée.
57 % des électeurs interrogés estiment que la priorité du prochain président doit être de rassembler les Français. Ils ne sont que 43 % à attendre de lui « qu’il réforme le pays en profondeur, même si cela peut provoquer des mouvements sociaux de grande ampleur. »
« Si Emmanuel Macron est réélu, pensez-vous qu’il y aura des troubles et des tensions dans le pays au cours des prochains mois ? » À cette question, ils sont 77 % à répondre « oui », pour l’essentiel des électeurs d’Éric Zemmour (91 %), de Marine Le Pen (89 %) et de Jean-Luc Mélenchon (84 %).
Autre donnée marquante de cette enquête, 56 % des personnes interrogées souhaitent qu’Emmanuel Macron perde sa majorité à l’Assemblée nationale lors des prochaines législatives. Alors que Jean-Luc Mélenchon cherche à mobiliser les électeurs de gauche autour de la France insoumise pour décrocher une majorité au Palais Bourbon en juin prochain. 57 % des personnes interrogées dans notre enquête souhaitent que les principaux partis de gauche s’allient pour les législatives. Ils ne sont que 35 % à souhaiter une alliance du Rassemblement national et de Reconquête !, le parti d’Éric Zemmour.
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