Emmanuel Macron est-il susceptible d’être remplacé par un nouveau gouvernement ?« Je vais garder ma place », se moque-t-il.

Le gouvernement de Gabriel Attal, nommé en janvier dernier, tiendra-t-il ?Selon Le Parisien, Emmanuel Macron a pris l’habitude de publier une petite phrase en plein Conseil des ministres qui laisse entrevoir une possible restructuration.

Que ce soit dans l’action physique, comme en témoigne sa photo de lui en train de boxer, qui a fait couler beaucoup d’encre, ou dans les mots, Emmanuel Macron finit par prouver qu’il doit agir jusqu’au bout pour faire de ce quinquennat actuel quelque chose. celle de l’immobilité. Selon lui, à la veille des élections européennes, qui se tiendront le 9 juin, il est temps de se mettre en route. À son avis, certains ne le feraient pas assez. Le 9 mars, à l’assemblée de libération de la présidente de la liste Renaissance, Valérie Hayer, il aurait été tenté d’y participer, mais on l’aurait supplié de s’y opposer, estimant qu’il était « trop tôt » dans la campagne. Le Parisien l’a rapporté dans son édition du dimanche 24 mars que le chef de l’Etat aurait déclaré lors d’un dîner à l’Elysée : « L’heure est plus à l’observation qu’à la mobilisation, j’aimerais que cela change. »

« On le sent bouillir », dit l’un des visiteurs en s’approchant d’un plateau de fruits de mer. Cela se voit aussi dans les demandes du président de la République, qui a en tête l’énigme qui pourrait se trouver devant lui si les élections européennes étaient une défaite pour la majorité. Comment réagiriez-vous si la redoutable « prison » arrivait ?S’agit-il d’une substitution du gouvernement, d’une dissolution ?- s’interroge un poids lourd de l’exécutif du Parisien. Je garderai mon poste jusqu’en 2027 », a déclaré Emmanuel Macron en Conseil des ministres, selon le journal.

⋙ Emmanuel Macron a marqué l’exercice du pouvoir : son évolution physique depuis 2017

La petite phrase « explicite » du chef de l’Etat fait planer le risque permanent d’une restructuration imaginable lors de la nomination du gouvernement en janvier dernier. Selon l’un de ses proches collaborateurs, Emmanuel Macron entend jouir de « l’attribut du pouvoir » qu’est la nomination « jusqu’au dernier jour » de son second mandat. C’est leur « arme principale », dit Le Parisien. No seuls les membres du gouvernement sont attaqués. Les préfets, le secteur culturel et le secteur diplomatique seraient également concernés, rappelle le journal.

Article rédigé en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : ALAIN ROLLAND/ IMAGEBUZZ/ BESTIMAGE

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