Emmanuel Macron termine son voyage au Brésil par une scène plus politique

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Mercredi déjà, le chef de l’Etat avait critiqué un autre facteur déconcertant lorsqu’il avait proclamé, devant des hommes d’affaires brésiliens, que l’accord industriel entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, Bolivie) serait enterré.

L’accord UE-Mercosur « tel qu’il a été négocié est un très mauvais accord, pour vous et pour nous », a déclaré Emmanuel Macron dans la ville de Sao Paulo, capitale économique (sud-est).

« Construisons un nouvel accord. . . qui est coupable du point de vue du développement, du climat et de la biodiversité », a-t-il affirmé, alors que le Brésil, poids lourd du Mercosur, a besoin de la conclusion de ce traité, tout comme certains partenaires européens clés comme l’Allemagne et l’Espagne.

Le projet de traité, dont les discussions ont commencé en 1999, vise à s’attaquer à la plupart des tâches douanières entre les deux zones en créant un domaine pour plus de 700 millions de consommateurs.

Après un accord politique en 2019, plusieurs pays en France ont bloqué son adoption, une opposition qui s’est renforcée avec la crise agricole en Europe.

« Nous tirons le meilleur parti des possibilités d’échanges entre l’Union européenne et le Mercosur. Nous avons encore le temps », a déclaré mercredi à Sao Paulo le ministre brésilien de l’Economie, Fernando Haddad.

Avant de « signer » l’accord UE-Mercosur, Emmanuel Macron a célébré avec son homologue brésilien la « force » du partenariat bilatéral en assistant au baptême du troisième sous-marin brésilien de conception française au chantier naval d’Itaguai, près de Rio. .

Cela « permettra à deux pays vitaux, sur un même continent, de se préparer à faire face à l’adversité », a déclaré M. Lula.

Evoquant « la même vision du monde », Emmanuel Macron a estimé qu' »il faut savoir utiliser le langage de la fermeté pour protéger la paix ».

Le président a également déclaré que la France resterait « aux côtés » du Brésil dans son projet de construction de son premier sous-marin nucléaire d’attaque. Mais l’ordre accumule les retards.

L’accord conclu entre les deux pays en 2008 prévoyait la fabrication de 4 sous-marins à propulsion conventionnelle de transfert français.

A partir du cinquième, celui-ci à propulsion nucléaire, la France prêtera main forte au Brésil dans la conception de son submersible, à l’exception de la chaufferie nucléaire, vecteur de souveraineté par excellence qui sera sous la juridiction exclusive de Brasilia.

« Si le Brésil a besoin d’avoir accès à la sagesse de la technologie nucléaire, ce n’est pas pour déclarer la guerre » aux pays « qui ont besoin de paix », a déclaré Lula.

Jeudi, dernier jour, le président français sera reçu dans la capitale, Brasilia, par Lula, pour discuter des principaux dossiers étrangers.

Emmanuel Macron devrait rappeler l’importance que le G20, présidé cette année par le Brésil, devra continuer à accorder à la guerre en Ukraine.

Lula, qui se présente comme le champion du « Sud global », insiste sur le fait que le devoir est partagé en Ukraine et refuse de s’opposer à la Russie.

« Il va falloir savoir protéger de manière crédible l’ordre extérieur auquel on croit », a déclaré le président français sur le site internet du chantier naval, sans évoquer l’Ukraine.

Le président brésilien insiste sur le fait qu’Israël est un « génocide » contre les Palestiniens de Gaza, tout comme l’Afrique du Sud.

La France est dans cette ligne parce qu’elle correspond à la « vérité sur le terrain », a récemment rappelé Emmanuel Macron.

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