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La Swiss Philanthropy Foundation créée en 2006, gère ainsi des donations d’entreprises ou de particuliers qui peuvent aller de 1 à 15 millions de francs. S’agissant du financement de la lutte contre le COVID 19, l’organisme Suisse a pour mandat de collecter jusqu’au plus petit centime. Comme pour les collectes organisées par Chaîne du bonheur les dons seront défiscalisés. Pour cet appel de fonds à grande échelle, l’OMS s’est aussi adressée à d’autres partenaires. Un réseau d’une vingtaine de fondations présentes aux États-Unis, au Canada et en Europe participent à cette campagne mondiale également portée par l’Unicef.
«Nous sommes très honorés d’avoir été sollicités. J’ai le sentiment que l’OMS s’est rendu compte que le rôle des particuliers et de la philanthropie va grandissant», se réjouit Etienne Eichenberger. L’argent récolté aidera à soutenir «une réponse globale à la pandémie, mais aussi à aider les pays de l’hémisphère Sud à se préparer et enfin à financer la recherche d’un vaccin». La Swiss Philanthropy Foundation ne gère pas elle-même la campagne de recherche de fonds. «C’est l’OMS qui est porteur du message. Notre institution elle là en soutien pour faciliter l’engagement des contributeurs avec un mécanisme de donation en ligne sur notre site. Cette forme de solidarité porte en elle les prémices des changements qui vont intervenir dans la gouvernance mondiale. C’est un très bel exemple de ce que la Genève internationale peut apporter dans ce domaine», explique son président.
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