Vendredi prochain, les Lions rouges donneront le coup d’envoi de l’Euro Hockey, un mois avant les Jeux olympiques. Rencontre avec Marc Coudron, président de la fédération belge de hockey, quelques jours avant le plus haut été du hockey belge.
Les fans de football comptent un peu plus les jours précédant la rencontre européenne, ceux du hockey. A partir de vendredi, une semaine avant le deyet des Devils, ce sera aux Lions et aux Panthers de parler dans la région du nom du championnat continental à Amsterdam. Le ballon est plus petit, mais les ambitions sont tout aussi grandes. réel, du moins pour les messieurs, dont le curriculum vitae est proche de la perfection. En cinq ans, les Red Lions ont remporté une médaille d’argent aux Jeux olympiques, le nom de champion du monde et le championnat d’Europe. « Il n’y aura pas plus d’ambition que la première Mais le but reste au-dessus de tous les Jeux. L’Euro servira de préparation définitive », déclare Marc Coudron, président de la fédération belge de hockey. Pour les dames, d’autre part, c’est le rendez-vous de l’été. L’ambition est d’atteindre un 5 plus sensé, qui est la qualification pour la Coupe du Monde ».
Il est donc possible que les cotes d’écoute se poursuivent pour le petit pays, qui est devenu une référence mondiale ces dernières années. « Quand vous téléchargez à toutes ces fins les récompenses individuelles de joueurs comme Van Doren ou Vanasch, je ne pense pas qu’il y ait d’autres sports où la Belgique brille si intensément. »
Par derrière, cependant, la fédération se porte bien avec des ressources modestes et un budget annuel d’environ 8 millions d’euros. Les joueurs nationaux facturent entre 1 200 et 2 000 euros en fonction du mois. Dans le cas du titre continental, il n’y aura pas de prime expresse ». Tout simplement parce que nous n’en avons pas les moyens. Il y a des options possibles. Si nous accumulons des salaires ou des primes, ce sera au détriment de formations ou de stages », explique le président.
La pandémie a évidemment des choses confuses. Contrainte de terminer toutes les compétitions pendant près de deux saisons (sauf dans la division d’honneur), la fédération n’avait pas encore de sélection pour aider les clubs à réduire leurs quotas, une source vitale de profits pour la fédération. « Nous avons un contrôle solide qui a stocké chaque année pendant près d’une décennie. Nous avions environ 150 000 euros de réserve en cas de coup dur. Nous n’avons pas d’économies aujourd’hui. Il ne faudrait pas une 3ª saison blanche, le hockey ne survivrait pas. Mais c’est le cas pour tous les matchs en Belgique. « Malgré la crise, les jeux de bâtons fonctionnent bien et la fédération a même enregistré une augmentation d’environ 2 % du nombre de membres. Cependant, on est loin de l’expansion annuelle de 7 à 8 p. 100 enregistrée au cours des plus de 10 ans. Le jeu a également contrôlé pour attirer Deloitte en tant que nouveau sponsor la semaine dernière. Une grande fortune à un moment où les sociétés ont une fin pour éviter ce genre de dépenses.
La pause forcée n’a pas empêché la fédération de suivre les projets, dans quelques mois, le hockey national devrait avoir sa première étape, qui sera installée sur l’ancien site du club de football Wavre et, tout d’abord, il accueillera Hockey est également sur le point d’ouvrir son centre éducatif à Wilrijk, sur le site qui a accueilli l’Euro 2019. « Et ils nous ont donné le feu vert pour un stade national à Uccle dans les années à venir », sourit Marc Coudron.
C’est un excellent moyen pour le président de terminer son mandat. Le 19 juin, le patron du hockey belge de 16 ans quittera le bâton. Il espérait reprendre la tête de la Fédération internationale de hockey (FIH), mais il l’a finalement battu de justesse. (63 voix 61) aux élections de la semaine dernière. » Il y a certainement de la tristesse, mais c’est le jeu. Je suis particulièrement déçu par les petites nations de hockey, qui ont été la priorité de mon programme. »
Quand il parle de petites nations, il ne pense plus à la Belgique. Au hockey comme ailleurs, notre pays est un style de jeu d’excellence pour lui. « Je ne supporte pas d’entendre que nous sommes un petit pays. Qui oserait dire ça ? » La Nouvelle-Zélande est-elle un petit pays de jeu quand on voit les All Blacks, leur équipe de rugby ?Cependant, ils ont moins de gens que Belgique. La dernière fortune du hockey n’est pas la seule. Il ya le football, volley-ball, Nina Derwael, Nafi Thiam, basket-ball . . . Si la Belgique est si forte dans tant de matchs, ce n’est pas une coïncidence. Nous avons atteint un âge adulte que nous n’avions qu’il y a une quinzaine d’années. Toutes les fédérations régionales et nationales peignent admirablement ensemble, dites-le quand les choses ne vont pas bien. Mais quand les choses vont bien, il faut aussi le tendre.