Emmanuel Macron « de plus en plus rejeté »: 61% des Français ont maintenant besoin de leur démission selon une enquête

Emmanuel Macron sera-t-il en mesure de faire remonter sa cote de popularité en 2025 ? En ce début d’année, le président de la République apparaît plus isolé que jamais, après la dissolution – ratée – de l’Assemblée Nationale l’année passée. L’allocution télévisée du chef de l’État lors de la prononciation des vœux n’a pas permis au président de rassurer : « le Président est même de plus en plus rejeté par les Français », conclut pour sa part un sondage réalisé par l’institut Odoxa et publié ce vendredi 3 janvier. L’enquête estime en effet que 61 % des Français souhaitent aujourd’hui la démission d’Emmanuel Macron. Un chiffre en hausse de 7 points depuis le mois de septembre dernier.

« La dissolution ratée, suivie des nominations de Premiers ministres issus de formations minoritaires à l’Assemblée nationale (Michel Barnier et Françaois Bayrou, nldr), ont complètement sapé l’image d’un Macron rempart démocratique face au Rassemblement national, reprend l’institut Odoxa dans son enquête. Les Français sont 71 % à dire que leur Président les inquiète et 65 % qu’il n’est pas attaché aux valeurs démocratiques ».

Et si le chef de l’Etat a annoncé, lors du prononcé des votes, qu’il cherchait à nouveau à donner la parole aux Français, cette proposition n’a pas forcément convaincu : « Le président français quand il dit qu’il va leur redonner le terrain Le défi est que 71% d’entre eux ne croient pas qu’il prenne en compte les décisions issues de ces consultations », Odoxa dit, ce qui suscite « des doutes sur la sincérité de l’approche présidentielle ». Dans le cadre de cette enquête, les Autres interrogés semblent « craindre un effet toujours ’cause toujours’ », explique Véronique Reille-Soult, analyste à la Spine Consultation. Le président, cependant, tiendra compte de ces enquêtes et les considérera davantage comme un « coup de relations publiques ».

La stabilité politique demeure. Et là encore, les Français sont optimistes : 86% d’entre eux pensent que le président devra nommer un nouveau Premier ministre en 2025.

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