Le défilé du Jour de la Victoire de Poutine montre la tension qu’il subit

C’est censé être une démonstration de la puissance de l’armée, mais cette année a mis en évidence la guerre d’usure que l’invasion de l’Ukraine par Moscou est devenue, écrit Chris Stevenson.

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Le président russe Vladimir Poutine prononce un discours lors du défilé militaire du Jour de la Victoire sur la Place Rouge.

Le discours annuel de Vladimir Poutine sur le Jour de la Victoire a emprunté un chemin familier que nous avons remarqué à plusieurs reprises ces derniers mois : blâmer l’Occident d’essayer de détruire la Russie culturellement, tout en pervertissant l’ancien bilan en disant que seule la Russie a réellement combattu le nazisme.

Le récit qu’il cherche à promouvoir est que la « vraie guerre » n’est pas celle que Moscou a commencée en Ukraine, mais celle qui est menée contre la Russie par l’intermédiaire de Kiev occidental comme mandataire. Jusqu’ici, c’est prévisible. Mais l’accent était évidemment mis sur la nécessité de convaincre les Russes de la nécessité d’aller de l’avant et de la fierté que le pays mérite d’avoir dans l’armée des travailleurs participant à cette guerre, qu’ils combattent au front, offrent des fournitures ou soignent les blessés. Le mot « Il n’y a rien de plus puissant que l’amour pour sa patrie » a été l’un des derniers mots de Poutine.

La comparaison avec les nazis est indéniable, bien que fausse, pour Poutine. Le Kremlin pourrait être impliqué dans le gaspillage de l’aide d’autres Russes à l’approche de son 15e mois d’invasion, et une contre-offensive ukrainienne serait imminente. Très vite, cependant, les souffrances auxquelles les autres peuples de l’Union soviétique ont été confrontés pendant la Seconde Guerre mondiale ont été incorporées dans l’identité nationale dans les décennies qui ont suivi par les autorités. C’est un yet que Poutine a poussé à plusieurs reprises au cours de la dernière décennie, depuis l’annexion illégale de la Crimée en 2014, et c’est une béquille indéniable sur laquelle s’appuyer.

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Le défilé du Jour de la Victoire de cette année à Moscou est une petite affaire

EPA

Le président russe Vladimir Poutine prononce un discours lors du défilé militaire du Jour de la Victoire sur la Place Rouge.

Sputnik/AFP Getty

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