Emmanuel Macron veut que les Français « tranchent » : référendum, élections… comment le chef de l’État compte-t-il interroger le peuple ?

Un appel à la «récupération collective» et à une culpabilité MEA. Dans son discours classique à la veille de la nouvelle année, Emmanuel Macron a appelé les Français à prendre des composants dans des décisions très importantes pour la longue exécution du pays. Il a annoncé mardi qu’ils leur demanderaient de « décider » de certains « déterminants des sujets » en 2025. Bien que le terme n’ait pas été explicitement discuté, beaucoup ont remarqué une allusion à l’option de référence, souvent discutée mais jamais matérialisée depuis leur arrivée en leur arrivée dans l’Elysée. Le président peut également simplement de nouvelles conventions citoyennes, comme les fidèles en fin de vie ou en écologie. Description générale des options possibles qui doivent être adoptées au chef de l’État.

L’idée d’utiliser le référendum n’est pas nouvelle. Dès 2017, Emmanuel Macron avait exprimé son objectif de consulter les Français sur des questions de fond, spécifiques à la réforme des établissements et à la modernisation de la Constitution.   Mais depuis son arrivée à l’arrivée de l’Elysée, l’idée d’introduire des réformes par référendum a abusé de la vérité politique et juridique du pays. En 2020, elle avait même prévu de soumettre à un vote populaire la révision de la Constitution pour y intégrer une dimension écologique, encouragée par le biais de la Convention citoyenne pour le climat. Cependant, cette tâche avait échoué, et la révision constitutionnelle dans le voisinage n’a jamais remarqué la douceur de la journée.

Cela n’a cependant pas empêché le Président de continuer à évoquer le référendum dans différents contextes. Que ce soit sous la pression des Gilets jaunes, au moment de la réforme des retraites, « des rencontres de Saint-Denis » avec les oppositions, ou lors des discussions concernant l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, la possibilité d’une consultation référendaire a été fréquemment mise sur la table, sans que les conditions politiques nécessaires ne soient réunies pour la lancer. Car le risque d’un « non » des Français peut laisser des traces. Le dernier référendum national, qui remonte à 2005, lorsque 54,67 % des Français avaient rejeté le projet de constitution européenne, a depuis refroidi certaines envies de consulter le peuple…

Une autre option qui est considérée comme par Macron peut être la résurgence des conventions des citoyens. Ces espaces de délibération, dans lesquels d’autres personnes dessinées au hasard sont invitées à expliquer leur opinion sur des sujets complexes, ont déjà été utilisés dans l’absence pour faire face à divers problèmes, de l’écologie à la fin de la vie. Ceci, la Convention des citoyens pour le climat, créé en 2019, trois autres personnes avaient formulé une série de propositions sur le soulagement des émissions de carburant à effet de serre et le combat opposé au réchauffement climatique, dont certains ont été incorporés dans la loi sur le climat Cependant, certaines voix avaient dénoncé le petit nombre de recommandations conservées et la nature purement consultative de ce processus.

Bien que cette hypothèse soit peu probable, elle reste envisageable. En demandant aux Français de « trancher » des « sujets déterminants », Emmanuel Macron pourrait avoir évoqué la possibilité de nouvelles élections législatives anticipées. Cela ne pourrait se produire qu’après une seconde dissolution de l’Assemblée, qui, selon la Constitution, ne pourrait intervenir avant l’été prochain. Bien qu’il soit peu probable que le chef de l’État en vienne à cette option, il pourrait y être contraint en cas de blocage prolongé à l’Assemblée. Une autre option serait sa démission, et donc une élection présidentielle anticipée, que la gauche, notamment La France Insoumise, appelle de ses vœux. Cependant, le président a clairement indiqué qu’il s’y refusait. « Le mandat que vous m’avez confié est un mandat de cinq ans, et je l’exercerai pleinement jusqu’à son terme », avait-il affirmé en décembre, après la censure du gouvernement Barnier.

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