Publié le 31/12/2022 à 11h00
Mauvaise nouvelle lors de ces fêtes de fin d’année pour les salariés des agences Scopelec de Limoges et Brive (*), qui seront bientôt licenciés, selon nos confrères de France 3 Limousin. Le Tribunal de Commerce de Lyon a validé, mercredi 28 décembre, l’OPA du sous-traitant d’Orange.
La plus grande coopérative Français, fondée à Sorèze sur le Tarn, a été mise en redressement judiciaire fin septembre. Scopelec avait connu des problèmes depuis qu’elle avait perdu, au dernier trimestre 2021, le marché avec l’opérateur historique, qui représentait 40% de son chiffre d’affaires.
Il s’agit de l’offre publique d’achat de l’organisation Var Circet, fournisseur d’infrastructures de télécommunications appartenant au fonds d’investissement britannique ICG, qui a été acceptée par le Tribunal de Commerce de Lyon. Selon la décision, Circet s’engage à regrouper 1. 049 travailleurs sur 2. 300, toutes activités de Scopelec et de son sous-traitant Setelen à l’exception de la région Réunion-Mayotte, de la branche d’activité « usages et aménagements » et de la zone sud-est pour ses filiales Gobé et Scopelec Energie Services.
Si cette mission a été jugée plus forgée financièrement par le tribunal de Lyon – ICG a réalisé un chiffre d’affaires international de 2 420 millions d’euros l’an dernier – elle n’était pas la seule en cours. Celle d’une nouvelle coopérative, soutenue par 80% des travailleurs de Scopelec et appelée Newscope, promettait de diversifier l’activité dans l’installation de bornes de recharge électrique. Un plan qui prévoyait le maintien de 1 457 emplois et où Orange ne serait plus le principal, mais un client incontesté, ne contribuant à l’opérateur que 25% du chiffre d’affaires. Mais cette mission, dirigée par le président du conseil d’administration de Scopelec, Carlos Verkaeren, n’a pas été approuvée par les deux administrateurs, les deux représentants judiciaires et le procureur du bureau lors de l’audience du 8 décembre.
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Les travailleurs avaient demandé au président de la République de se prononcer, dans l’appel à la « souveraineté », en faveur de leur projet de prise de contrôle. Emmanuel Macron n’a pas répondu à la lettre, et nous n’avons jamais vu [le ministre de l’Economie] Monsieur le Maire ou le ministre du Travail [Olivier Dussopt] malgré nos appels. Nous ne sommes pas indexés dans l’échange d’inventaire, donc ils ne sont pas intéressés », a critiqué le délégué syndical CGT, Mario Cesaro.
(*) Notre demande d’entrevue ratée avec Scopelec.
Marie-Julie Achard, avec l’AFP
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